La communauté internationale tente d'utiliser le levier financier pour pousser Laurent Gbagbo à se retirer et à laisser le pouvoir à Alassane Ouattara, vainqueur reconnu de l'élection présidentielle, en novembre dernier.
Les États-Unis, suivis par l'Union européenne, et la Suisse ont annoncé depuis janvier le gel des avoirs du président ivoirien sortant et de ses proches.
La mesure vise au total 85 personnes, «qui refusent de se placer sous l'autorité du président démocratiquement élu», indique le Journal officiel.
Mais l'essentiel de la fortune de Gbagbo, estimée, selon le journal suisse Le Matin, à 5 milliards d'euros (3,35 milliards pour Laurent Gbagbo et 2,49 milliards pour sa femme Simone) aurait quitté la Suisse pour des pays moins exposés, notamment l'Inde, l'Iran, le Liban et l'Afrique du Sud.
In le Figaro
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