MAMAN
Durant neuf mois tu me portas dans ton sein
Quand je n’étais qu’un gamin
Maman, quand j’avais faim
Tu me donnas toujours du pain
De ma santé tu en prenais grand soin
Jamais tu n’oubliais mes vaccins
De ma vie, tu ne lésinais sur les moyens
A noël, maman tu m’offrais une crèche et des sapins
Des figurines de chiru...rgiens
Mes soldats, ma ferme et mes pantins
« Wiskiki » mon loyale et fidèle copain.
Tu me donnas de ton sein durant douze mois
Quand j’avais froid
Maman, tu me couvrais de tes draps de soie
Avec un sourire, tu ravivais ma joie
Avec des chants, tu faisais taire la peur en moi
Avec des caresses, tu me faisais dormir avec foi
Jamais de chicote encore moins une courroie
Juste quelques mots, pour me rappeler à la loi
Juste quelques tapes sur les fesses pour me dire que c’est toi
Maman, fut mon premier mot m’a dit PAPA
Et que même dans le brouhaha
Je reconnaissais sa voix d’harmonica
Avec maman j’aimais bien le chocolat
Un véritable régale, un véritable délice
A tous mes petits caprices
Maman était quelque fois complice
Elle a fait bien des sacrifices
Maman en a vu des calices
Pour tous mes vices
Maman tu es la plus douce, de toute la création
On visitera toutes les étoiles, toutes les constellations
Je ne sais, si dans l’univers, il y a une imitation
De cette matrice qui force l’admiration
Papa est fort et il est toujours en action
Mais toi maman, de la sagesse tu en es l’incarnation
De la vie, tu en a une plus grande compréhension
Que pourrais-je faire pour toi maman ?
Quand j’y pense, les étoiles dansent dans le firmament
Les anges dans les cieux, entonnent de nouveaux chants
Un collier en diamant, si j’avais autant d’argent
Non, je te ferais, juste un présent
Pour que chaque jour, tu te souviennes de moi, ton enfant.
En hommage aux MAMANS tombées, sous les balles assassines du dictateur KOUDOU LAURENT GBAGBO, le jeudi 3 mars 2011 dans la commune d’Abobo.
DOHOUN ARNOLD WIHONDJA SERAPHIN
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