Ivoiriennes, Ivoiriens, Mes Chers compatriotes,
Les populations ivoiriennes, dans leur grande majorité, ont depuis quelques semaines, entamé des manifestations sur toute l’étendue du territoire national, pour demander à Monsieur Laurent GBAGBO de se plier au verdict des urnes, en se retirant de manière pacifique, afin de mettre un terme aux angoisses et aux souffrances des ivoiriens.
Dans cette perspective, les vaillantes femmes de Côte d’Ivoire ont organisé des manifestations pacifiques, hier jeudi 3 mars 2011.
Ces manifestations ont été réprimées dans le sang, avec des moyens disproportionnés, dont des chars de combat, utilisés par des miliciens et des mercenaires à la solde de Monsieur Laurent GBAGBO, faisant une dizaine de morts dont sept femmes et un enfant, pour la seule commune d’Abobo et plus de 110 blessées.
Au regard de cette barbarie inqualifiable et devant tant de désolation, je voudrais marquer mon indignation et condamner avec la plus grande fermeté cette folie meurtrière perpétrée contre nos mères, nos épouses, nos sœurs et nos enfants, aux mains nues.
En cette circonstance douloureuse, je voudrais m’incliner devant la mémoire de ces victimes et de tous ceux qui sont tombés depuis le déclenchement de cette crise post-électorale.
Je présente mes condoléances les plus attristées aux familles endeuillées. Aux blessés, j’exprime ma profonde compassion et je leur souhaite un prompt rétablissement.
Mes chers Compatriotes,
Notre pays, bien avant son indépendance a connu des manifestations de femmes. Chacun de nous se souvient du courage de Marie Koré, de Anne-Marie Raggi et de toutes ces femmes vaillantes qui, en décembre 1949, décidèrent de marcher les mains nues sur la prison de Grand-Bassam, pour libérer leurs époux, leurs fils et frères emprisonnés arbitrairement.
Mais jamais, jamais, nous n’avons assisté à des répressions aussi sauvages que celles auxquelles nous avons eu droit hier.
Je suis indigné. Je suis révolté que de telles barbaries puissent arriver au 21ème siècle sur notre terre, sur la terre du Président Félix Houphouët-Boigny.
J’en appelle encore une fois à M. Laurent GBAGBO et à son clan, pour qu’ils se ressaisissent, qu’ils acceptent le verdict des urnes et qu’ils s’abstiennent de commettre des actes d’atrocités contre les Ivoiriennes et les ivoiriens.
Mes chers compatriotes,
Je voudrais vous donner l’assurance que justice sera rendue. Toutes les dispositions seront prises pour poursuivre et punir sévèrement les auteurs de ces crimes crapuleux.
Mes chers Compatriotes,
Je sais que vos souffrances sont grandes ; mais je vous demande de garder la foi et l’espoir. Je vous demande de rester déterminés et toujours mobilisés pour le triomphe de notre combat pour la démocratie, la liberté et la paix.
Je veux vous rassurer. Cette crise prendra fin très bientôt. Faites-moi confiance.
Je vous demande de me faire confiance.
Vive la Côte d’Ivoire
Merci President!
RépondreSupprimerNous avons confiance en vous!
Le sang versé de nos meres et nos soeurs ne sera point vain!
Nous vaincrons cette bataille de l'immorale contre le juste, le bon et le droit!