lundi 21 mars 2011

Laurent Gbagbo est sur le départ selon le gouvernement français

Henri Guaino, le conseiller spécial du président français, Nicolas Sarkozy, a indiqué lundi que le départ du président sortant de la Côte d’Ivoire est « en bonne voie ». 
 
Le panel des chefs d’Etats mandatés par l’Union africaine pour trouver des solutions à la crise ivoirienne avait suggéré à Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir. Mais il avait refusé. Des discussions officieuses se poursuivraient depuis la fin de la médiation internationale.
Le gouvernement français y croit : le départ de Laurent Gbagbo, en dépit de la résistance affichée du président sortant de la Côte d’Ivoire est assuré. C’est ce qu’a fait savoir lundi sur Radio Monte Carlo (RMC), le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy.
Ce départ qu’exige la communauté internationale, qui presque dans son ensemble a validé l’élection d’Alassane Ouattara, est « en bonne voie », a-t-il assuré.
« Dans les discussions, les négociations et les jeux d’influence qui sont en train de se déployer autour de l’affaire ivoirienne, on peut espérer arriver à un résultat », a déclaré Henri Guaino. Seule incertitude, selon lui, la date. « Je ne peux pas vous dire dans quels délais (…) Il y a toujours une part d’incertitude, nous verrons alors quelles mesures il faut prendre si nous ne parvenons pas à ce résultat. Mais pour l’instant nous avons bon espoir », a-t-il expliqué.
Depuis la présidentielle du 28 novembre 2010 et la prestation de serment des deux présidents qui prétendent chacun l’avoir emporté, les appels se sont multipliés au sein de la communauté internationale, pour réclamer l’abandon du pouvoir par Laurent Gbagbo. Mais celui-ci n’a pas cédé, faisant échec à toutes les négociations entamées sous l’égide de l’Union africaine et de la Cédéao, qui posaient comme préalable à toute discussion, la reconnaissance de sa défaite électorale. 
Laurent Gbagbo espérait que la dernière mission menée en février par un panel de cinq chefs d’Etats africains mandatés par l’Ua pour trouver des solutions contraignantes à la crise postélectorale ivoirienne aboutirait à sa reconnaissance comme président élu. Mais celle-ci, comme les précédentes, a conclu à la victoire de son adversaire, et lui a conseillé d’abdiquer à son profit.

De son côté, Alassane Ouattara (ADO), qui vit retranché avec son gouvernement à l’hôtel du Golf d’Abidjan depuis la fin de l’élection, commence à se doter des attributs du pouvoir d’un chef d’Etat. Jeudi en présence de quelques diplomates en poste à Abidjan, il a annoncé la création de son armée, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI). 
Selon certains journaux ivoiriens, cette décision pourrait constituer un début d’émancipation d’ADO, vis-à-vis de la tutelle militaire de Guillaume Soro, son premier ministre, de qui dépendent les Forces nouvelles (FN), les insurgés, qui ont relancé la guérilla contre l’armée ivoirienne fidèle à Laurent Gbagbo.
Ces journaux relève que ni les Généraux Soumaïla Bakayoko et Michel Gueu, ni les principaux « com’zones » Wattao et Chérif Ousmane, tous reconnus comme étant les principaux dirigeants des FN, n’étaient présents jeudi à l’hôtel du Golf, lors du lancement des FRCI.

Les déclarations d’Henri Gaino signifient qu’en dépit de la fin officielle des négociations en Côte d’Ivoire, des pourparlers se poursuivent, de façon officieuse. Depuis le déclenchement de la crise, près de 400 personnes ont trouvé la mort. Plusieurs milliers d’autres ont dû se réfugier dans les pays voisins, principalement en Guinée, au Libéria et au Mali.

Les FDS pro-gbagbo perdent le contrôle de Bloléquin

La ville de Bloléquin (60 Km de Guiglo, Ouest de la Côte-d’Ivoire) est tombée aux mains des combattants des Forces républicaines de Côte d’Ivoire dans la nuit de dimanche à lundi à 1 heure du matin. 


Les combattants fidèles aux président élu et reconnu par la communauté africaine et internationale, Alassane Ouattara progressent vers Guiglo située à 35 Km de Duékoué, le carrefour stratégique dans la conquête de l’ouest ivoirien.
 

Guiglo se vide. La panique est générale. Tout le monde fuit la ville », ont confirmé des témoins de Guiglo joints par téléphone depuis Abidjan. Samedi dernier, le porte parole des Forces pro-Gbagbo avait annoncé la reprise de Doké, une petite localité (12 Km de Bloléquin). Une information démentie aussitôt par les Forces républicaines qui ont même annoncé avoir dépassé Doké.

ConnectionIvoirienne

Ils sont aux abois, ils sont devenus fous, ces refondateurs

C’est le moins que l’on puisse dire. Ils sont tous devenus fous, les dirigeants de la sinistre Refondation. Les trous qu’ils ont promis ouvrir pour poser les piliers de la nouvelle fondation ou de la refondation sont devenus des tombes pour chaque Ivoirien et un charnier national. On ne peut plus s’en amuser ni en rire. L’affaire est devenue très sérieuse. Ils ont pété les plombs.

L’évidence crève aux yeux, leur cause est perdue. Tous les soutiens qui leur avaient été manifesté pour des raisons diverses tombent à leur tour, un à un. L’isolement international et même sous-régional a paralysé toutes les activités. L’exclusion de certaines instances internationales et financières bouche l’horizon à court terme. L’impossibilité pour les Ministres de circuler librement et rechercher des ouvertures pour leurs départements respectifs ne fait d’eux que des Ministres de nom dans un Gouvernement illégitime. 

Mais ils s’obstinent tous à ne pas voir la vérité et la réalité en face. Ils vivent une autre vie sur la terre que nous partageons, avec une rationalité et une perspective qu’ils ne nous ont pas apprises lorsque nous étions leurs élèves et étudiants. Plus on y réfléchit, moins on comprend. Comment comptent-ils s’en sortir dans un environnement international aussi hostile ? Eux seuls le savent. 

Ils s’accrochent, se cramponnent, s’agrippent. Le baiser de la mort. Soit le pouvoir soit la mort. Ils y sont, scotchés, attachés, ceinturés, sanglés à ces petits privilèges qui causeront leur perte certaine. L’amour pour la patrie signifie la mort de tous les adversaires et de tous les contestataires. Eux les professeurs de démocratie d’histoire et de morale. En arriver à cela, après tant de sacrifices dans leur vie. C’est un reniement de leur propre vie et de leur histoire. A ce rythme, leur legs à ce pays sera funeste. 

Au moment où nous attendons un discours libérateur ou réconciliateur, c’est une autre forme de langage qui nous est opposée. Tous les déploiements de chars et la démonstration de force sont une réponse claire et un pied de nez aux décisions du panel de l’Union Africaine. Ils n’en veulent pas. Ils embarrasseront leurs ex-amis, les présumés sept alliés sur qui ils avaient tant compté. L’amitié de ces fous ne supporte ni contradiction ni introspection ni remise en cause. Ils se ligueront et critiqueront ceux qu’ils avaient loués hier. 

Tout est perdu pour eux. Ce n’est plus qu’une question de temps. Les décisions de l’UA et de la CEDEAO ne sont plus susceptibles de recours ni de révision. A ce stade, la sagesse aurait exigé une négociation pour une sortie honorable. 
Plus ils traînent avant de nous livrer leurs décisions, plus les Ivoiriens meurent. Plus ils torturent, plus ils compromettent pour eux-mêmes et pour leur descendance une vie paisible. Il y a des noms que des enfants auront honte de porter dans cette Côte d’Ivoire. 

Ils sont devenus fous. Ils veulent mourir avec la Côte d’Ivoire. Cette attitude d’irréalisme est un vrai suicide. Comme le nageur qui se noie, ils s’agrippent aux plus maigres branchages et se débattent. 
Ils sont devenus fous et nous en sommes conscients car leur folie est meurtrière. Il faut que ça cesse, au plus vite, sinon nous n’arrêterons pas de pleurer nos morts.
 
VINCENT TOHBI IRIE

Seth Koko appelle à la résistance /début

“Dieu-le-temps” aurait-il abandonné Gbagbo ?

“Le temps, disait Empedocle d’Agrigente, est l’image mobile de l’Eternité immobile” ; son homologue philosophe St Augustin, des siècles plus tard, avouera son incapacité à donner une acception de cette chose qui s’écoule et qui semble figée aussi. Laurent Gbagbo affirme, lui, que “le temps, c’est l’autre nom de Dieu”. Un temps qui, jusqu’à présent, avait été son allié fidèle, voire son protecteur et dont il a usé de la cuirasse à tout moment.


Depuis 2005, date de l’expiration de son mandat issu d’une “élection calamiteuse”, Gbagbo avait toujours su ruser avec le temps pour demeurer le président de la République. Si la coupure du pays en deux était effectivement un argument valable qui empêchait tout scrutin, au fil du temps, le président sortant n’avait plus de raison évidente de ne pas remettre son fauteuil en jeu ; aucune raison ?
Sauf une : sa réélection. Rassuré sur ce point par 8 sondages et tous les réseaux parallèles, le voilà donc groggy le 3 décembre 2010 où toutes les aiguilles du scrutin indiquaient ADO comme celui ayant raflé la timbale.
Abasourdi, celui qui n’a jamais été aussi fort que lorsqu’il est acculé a vite trouvé un plan B : le pourrissement via son allié indéfectible, le temps. Il vient de gagner encore 4 mois en plus de son second mandat “illégal”. Mais voilà, “Dieu-le-temps” semble avoir abandonné Gbagbo, qui devient chaque jour plus violent : sinon comment expliquer l’hécatombe du marché d’Abobo, provoqué par un tir d’obus le 18 mars dernier ?
Est-ce une erreur de tir ? Peu probable quand on sait l’aversion qu’éprouve le camp Gbagbo pour ce quartier, acquis à ADO. Quelles qu’en soient les raisons, les dégâts sont là, et ces suppliciés d’Abobo viennent ajouter à la désolation de la situation humanitaire dans laquelle se débat la Côte d’Ivoire.
Comme partout où les hommes se tuent pour une parcelle de pouvoir, ce sont les innocentes populations qui paient le prix fort de cette guerrilla : ni Gbagbo, encadré par sa garde prétorienne, ni ADO, reclus à l’hôtel du Golf, ne sont touchés par ces bombardements.
Mais à l’observation, il y a une menace plus réelle qui semble troubler l’apparente sérénité de Gbagbo : la perte du soutien de l’Afrique du Sud, son traditionnel allié, et l’opiniatreté du camp ADO et de l’UA (malgré la relative timidité du départ).
On a beau s’appeler Gbagbo, avoir des nerfs à toute épreuve, on peut commencer à “craquer”, surtout quand l’étau international (bien qu’il donne l’impression de n’en rien faire) commence à vous étouffer, pire, quand vos rats tentent de quitter le navire.
Est-ce dans cette perspective de négocier une sortie qui ne peut plus être honorable qu’il faut inscrire son coup de fil à Blaise Compaoré ? On sait que, sauf erreur ou omission, depuis qu’il n’a pas tenu sa parole relative au couvre-feu, fin novembre 2010, le téléphone pleurait entre Cocody et Kosyam.
D’où vient qu’il daigne encore s’adresser à son homologue burkinabè, exécré depuis qu’il a perdu la présidentielle ? Est-ce le prélude à un retrait ? Gbagbo parle bien de négociation, une première, mais sa proposition est rejetée par le président élu, ADO. Est-ce une façon de souffler ? Rien n’est à écarter pour cet homme matois qui use de subterfuges pour retarder le chant du cygne.
La seule certitude est que tout homme dans son fort intérieur connaît ses limites, et le “Woody” est le seul dans son palais bunkerisé à savoir s’il peut encore tenir ou si le temps du grand saut dans l’après-présidence est venu, une vie qu’il redoute, même s’il n’est pas le seul dans ce cas.
Si “Dieu est Ivoirien”, comme le clament urbi et orbi ses partisans, alors il y a comme un fléchissement de ce dernier en défaveur de son fils Laurent, qui, en tant qu’historien et surtout croyant, doit savoir lire les signes du temps, qui ne trompent pas souvent. Surtout qu’il est entouré d’une kyrielle d’hommes de Dieu...
Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana
http://www.lobservateur.bf/spip.php?article16031

Récapitulatif des résidences des cadres du RHDP pillées et saccagées par LMP

1- ACHI Patrick, Ministre des Infrastructures Economiques, Porte parole du Gouvernement, Pillée et saccagée, à Cocody ;
2- Hamed BAKAYOKO, Ministre de l’Intérieur, Pillée, saccagée et incendiée à Batta ;
3-Adama TOUNGARA, Ministre des Mines et de l’Energie, Maire de la Commune d’Abobo, Pillée, saccagée et incendiée à Cocody;
4-Dagobert BANZIO, Ministre de la Jeunesse, des Sport et de la Salubrité Urbaine, Pillée et saccagée à Cocody et à Bloléquin ;
5- François AMICHIA, Ex Ministre du Sport, Maire de Treichville, Pillée et saccagée à Cocody;
6- SEM AMICHIA (père), Ambassadeur à la retraite, Pillée et saccagée, à Cocody ;
7- Amadou KONE, Ex Ministre de l’Intégration Africaine, Pillée à Cocody ;
8-Albert MABRI TOIKEUSSE, Ministre du Plan et du Développement, Pillée, saccagée et incendiée, à Cocody ;
9-François KONAN-BANNY, Général d’Armée, Pillée et saccagée, à Cocody ;
10- GNAMIEN Konan, Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi, Pillée et saccagée, à Cocody ;
11- Siège UPCI, Parti politique (Union pour la Côte d’Ivoire), Pillée et saccagée, à Cocody ;
12- Complexe hôtelier de KAH Zion, Directeur de société de Presse, Pillée et saccagée, à Toulepleu ;
13- Charles DIBY KOFFI, Ministre de l’Economie et des Finances, Pillée et saccagée, à Cocody ;
14- BICTOGO Adama, Membre du Directoire du RHDP, Pillée, saccagée et incendiée, à Cocody ;
15- ALLA Kouakou Léon, Capitaine, Porte-parole du Ministère de la Défense, Pillée, saccagée et incendiée, à Cocody ;
16- Sidy DIALLO, Directeur de société, pillée et saccagée à Cocody ;
17- Sidiki KONATE, Ancien Ministre, Pillée, saccagée et incendiée, à Cocody ;
18- MEITE Sindou, Porte-parole du Premier Ministre, Pillée et saccagée à Cocody ;
19- HOUGA BI Gohorey, Ancien Ministre, Pillée, à Cocody ;
20- BROU AKA Pascal, Directeur Général de la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne, Pillée et saccagée, à Cocody ;
21- AKA Sayé Lazare, Directeur Général Adjoint, chargé de la Première Chaîne, Pillée et saccagée, à Cocody ;
22- Noël N’GUETAT, Ex-Directeur de cabinet du Ministre de l’Economie (Gnamien NGORAN), Pillée et saccagée, à Cocody ;
23- ADJOUMANI Kouadio, Ambassadeur de la République de Côte d’Ivoire près de l’OMC, Pillée et saccagée, à Cocody ;
24- Colonel-Major MIAN Gaston, Directeur de Cabinet du Ministre de la Défense, Pillée, saccagée et incendiée, à Cocody ;
25- DJESSE Iman Samuel, Responsable du RHDP de Kouté, Pillé et saccagé, à Yopougon;
26- Siège UDPCI, Parti politique (Union pour la Démocratie et la Paix en Côte d’Ivoire), Pillé et saccagé, à Cocody ;
27- Pillé et saccagé, Officier des FANCI à la retraite, Pillée et saccagée, à Klaon ;
28- Hôtel Mougnan, appartenant à Eric OULOTO, Opérateur économique, à Toulepleu.
29- La maison du Général François Konan-Banny saccagée et pillée
Source : Ministère de l’Intéreur

Message a L'ONUCI


MESSAGE A L ONUCI
Vous avez ete TRES PASSIF jusqu’a Present et devant vous, Les crimes ABOMINABLES sont PERPETRES sur des civils sans Defense! Vous serez eventuellement cite dans les documents au moment venu, ne vous y trompez pas. NE TRANSFORMEZ pas la CRISE IVOIRIENNE en Jeu “D’ECHEC”!

Vous ne parviendrez pas a refuter votre part de RESPONSABILITE dans tous ces crimes contre l’HUMANITE si aucun engagement n’est valablement pris! Il est de votre devoir ABSOLU de PROTEGER les civils et leur Biens quelque soit le cout!

Il est totalement inconcevable que des Hommes Religieux soient victimes d’atrocites de tout genre dans cette ville sans que vous ne fassiez rien pour en prevenir!

Quel autre sketch ou diagramme avez vous besoin de consulter pour comprendre que les Ivoiriens sont pris en otage dans leur propre pays et sont victimes d’un REGIME dont la principale devise a toujours ete la TYRANIE!

Ce meme Regime est entrain de DECIMER une partie de la population qui fut JADIS devouee a leur propre cause.

Chaque Ivoirien qui tombe sous les balles de l’OPPRESSION ne saurait etre tolerable! Il n’y a pas un seul BATIMENT ou une AUTRE VIE HUMAINE dans ce PAYS, qui soit plus VALABLE que celle d’un IVOIRIEN!

N’attendez POINT que les OBUS tombent sur vos BATIMENTS avant de REAGIR! Vous ne parviendrez pas a CONTENIR la DOULEUR des VICTIMES et leurs FAMILLES.

Je vous tiendrai PERSONNELLEMENT en partie RESPONSABLE de toutes ces TUERIES qui se passent sous vos yeux! Vous avez un Mandat avec un but tres Precis qui est de PROTEGER les CIVILS et LEUR BIENS dans ce pays! Vous etes entrain de FAILLIR a votre MISSION!

Chers Responsables RELIGIEUX et toutes autres personnes residants en particulier a Abidjan et se sentant en DANGER, je vous exhorte a aller MASSIVEMENT prendre REFUGE dans les CASERNES/LOCAUX ONUSIENNES dans les plus brefs delais. Cette action sera probablement un eveil de conscience qui les (soldats de l’ONUCI) amenera a etre plus actif dans la tache qui leur a ete confiee.
Bakayoko Souleymane FACEBOOKER

dimanche 20 mars 2011

Abobo:Qu’as-tu fait pour mériter tant de haine

Abobo la laide, Abobo la répugnante
Qu’as-tu fait pour mériter tant de haine
Abobo l’hideuse, Abobo la purulente
Pourquoi toujours tant de peine

Toi avec tes rues sales et mal bitumées
Nid de moustiques, de cafards et de rats d’égouts
Toi la marécageuse les jours de pluie
Mammelles des assoiffés de sang

Ils ne veulent plus de toi ni de tes enfants bâtards
Ils ont décidé de te purifier de tes souillures, de tes plaies puantes et purulentes
Ils sont déterminés à te délivrer du demon qui s’est emparé de ton âme
Ils veulent t’exhorciser malgré toi

Maudite sois-tu pour avoir couché avec l’étranger venu du nord
Avec le sang de tes enfants tu le paieras
Toi qui a osé défier ceux de l’autre bord
En cimétière ils transformeront tes habitats

Abobo la belle, Abobo la courageuse
Les pleurs de tes enfants resonnent au loin dans la nuit
Abobo la battante, Abobo l’obstinée
Ton combat ne sera point occulté.
Gile Farese

POURQUOI LAURENT GBAGBO NE QUITTERA JAMAIS LE POUVOIR PACIFIQUEMENT

Laurent Gbagbo ou quand la “foi aux fausses prophéties” pousse à la folie

Cela fera bientôt 3 mois que la Côte d’Ivoire se trouve embourbée dans l’une des plus graves crises post-électorales de sa jeune histoire. D’un côté, Laurent Gbagbo, un président illégitime, nommé par un conseil constitutionnel acquis à sa cause et présidé par son copain Yao N’Dré. De l’autre, Alassane Ouattara, président reconnu par la CEI (commission électorale indépendante), l’ONU et l’ensemble de la communauté internationale. 

Malheureusement pour ces millions d’Ivoiriens sortis massivement voter, Laurent Gbagbo se trouve encore à la tête de l’appareil d’état et cela en violations de toutes les règles démocratiques. Les déclarations de la CEDEAO et de l’ UA lui demandant de quitter pacifiquement le pouvoir ont été vaines. 

Face à elles, un Laurent Gbagbo obstinement décidé à accomplir sa “destinée” selon les dires de ses partisans. Cette attitude méprisable, dictatoriale, suicidaire et incompréhensible est la seconde du genre en Afrique après l’épisode du Zimbabwé, confirmant ainsi les préjugés stipulant que l’Afrique n’est pas encore prête pour la démocratie. Comment comprendre que Gbagbo soit persuadé d’avoir gagné ces élections présidentielles face à une cohalition RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la democratie et la paix) qui avait pourtant récolté environ 60% des suffrages exprimés au premier tour?


Pour ce qui m’est donné d’observer, la folie de Gbagbo à vouloir “coûte que coûte” rester président malgré le fait que les Ivoiriens aient porté leur choix sur la personne de Ouattara, n’est guidée que par sa seule soit-disant “foi en Dieu”. Gbagbo s’est laissé convaincre par sa multitude de faux-pasteurs qu’il est l’élu de Dieu pour la Côte d’Ivoire; donc “président de droit divin”! De nombreuses vidéos postées sur internet1 montrent Gbagbo en personne, participant à des cérèmonies religieuses aux cours desquelles des prétendus chantres de l’Eternel chantent ses louanges et le présentent comme le “David” du peuple Ivoirien. 

En analysant l’attitude de Gbagbo et en observant de près les irréductibles qui l’entourent, notamment sa première épouse Simone, il me parait évident que la voie diplomatique emprûntée par la CEDEAO et l’UA est d’ores et déjà vouée à l’échec. Cela pour la simple raison que la foi de Gbagbo en son destin d’être président de la république est plus forte que toutes les intimidations, menaces et/ou sanctions de la part de la communauté internationale.
Le fondement de la foi, peu importe qu’elle soit chrétienne, musulmane, bouddhiste, maçonique ou autre est la croyance aveugle, obstinée, illogique, surnaturelle et surréaliste aux dogmes et prophéties. 

Aucun doute, aucun questionnement ne doit être émis sur l’accomplissement de sa destinée. Même si tous les indicateurs pointent en votre défaveur, il faut y croire, toujours y croire, y croire jusqu’au bout, quitte à y laisser sa vie. C’est l’une des raisons pour laquelle la première leçon qu’on enseigne au cathéchisme, à l’école coranique, au temple bouddhiste ou que sais-je encore, est de ne jamais douter de la parole de l’ETRE SUPREME.

Ce conditionnement de l’esprit est fait pour une raison precise; empêcher le nouveau converti, l’adepte ou le fidèle de penser, de raisonner, de questionner, de s’interroger sur le bien-fondé de ce qui lui est demandé de faire par ses maîtres. Pour cette raison donc, Gbagbo ne quittera jamais pacifiquement le pouvoir. Accepter le verdict des urnes équivaudrait donc à rénier sa foi et mettre en cause "la prophétie divine".
De nombreux exemples dans l’histoire de l’humanité, même contemporaine, nous démontrent à quel point la foi, dans certains cas, peut conduire à des situations tragiques et dramatiques. Pour illustrer mes propos j’énumèrerai deux exemples de personnalités de ce monde qui ont mené des combats en se basant sur leur seule foi et non sur la logique, la raison, ou le bien-fondé de leurs actions.

Tout d’abord Adolph Hitler2. Il fut élevé dans la foi catholique dès son plus bas âge et gardera cette foi en Dieu jusqu’à sa mort. Plus tard, Hitler utilisa habilement sa foi pour persuader ses partisans et les inciter à procéder à l’extermination des juifs et des Tsiganes. La foi d’Hitler en son destin lui commendait de créer une race supérieure- aryenne qui viendrait gouverner le monde. C’est ainsi qu’il mit au point des projets tout aussi odieux que dévastateurs comme la stérilisation des “sous-hommes” (Polonais, Baltes, Bielorusses..) et la persécution des homosexuels. Quand on parcourt par exemple “Mein Kampf “ ou ses discours et déclarations officiels, ses appels au “ Créateur”, au “Seigneur”, et à la “Providence” sont récurrentes. Toutes ces expressions qu’Hitler maniait habilement selon les circonstances renvoient au principe d’un Dieu créateur; le Dieu chrétien, maître de son destin dont il serait l’envoyé.Hitler justifiait son antisemitisme en ces termes: “Par conséquent aujourd'hui je crois que j'agis selon la volonté du Créateur tout-puissant : en nous défendant contre le juif, je combats pour le travail du Seigneur”.
Mon deuxième exemple est celui d’Oussama Ben Laden3. Oussama est issu d’une famille riche d’Arabie Saoudite. Son père fit d’abord fortune dans le bâtiment et les travaux publiques à travers la Ben Laden Construction Group. Puis, son père étendit son empire à d’autres secteurs d’activités tout aussi lucratifs les uns que les autres, et dont le plus connu est la Ben Laden Telecommunication, devenue depuis 1999 la Baud Telecom Company (BTC Networks). Après des études commerciales et techniques à l'université de Djeddah, en Arabie Saoudite où Oussama apprit entre autre les textes principaux du Salafisme (droit musulman), il intègra le groupe familial vers le milieu des années 1970. Mais Ben Laden n’etait pas heureux car profondément marqué par l’invasion de l’Afghanistan par les soviétiques. Il décide donc de troquer sa vie douillée de fils de milliardaire pour embrasser le combat des moudjahidines. Guidé par sa seule “foi en Allah”, il s’implique de plus en plus dans le jihad (guerre sainte) à travers le monde notamment au Yemen, au Pakistan, en Somalie et au Soudan. Il est sur tous les fronts. Il réussit son plus grand attentat (jusqu’à ca jour) le 11 Septembre 2001 contre le World Trade Center, endeuillant l’Amérique  et devenant de ce fait l’homme le plus recherché au monde. Comme pour féliciter les terroristes qui mourrurent lors des attentats qu’il planifiait lui-même, Ben Laden affirmait ceci: “Voilà l'honnêteté, voilà la foi! Chaque chose a sa propre réalité. La réalité de ce héros, Saïd al-Ghamdi, et de ses frères, c'est qu'ils ont montré l'authenticité de leur foi en s'offrant et en offrant leurs têtes au service de Dieu. Ils ont ainsi ouvert une voie qui a plongé les infidèles dans la rage et qui, si Dieu le veut, les enragera pour longtemps”.


Karl Marx disait: "la réligion c'est l'opium du peuple". Fervant adepte des idéologies Marxistes, Lénine créa le communisme léniniste, auquel a succédé le stalinisme, pour lequel tant de personnes ayant foi en cette idéologie se sont engages, et ont volontairement participé à l’extermination de leur concitoyens. Combien de guerres se sont faites au nom de la foi? Nombreux sont les chefs de guerres, empereurs, et dictateurs, dont les intentions premières étaient l’asservissement et l’exploitation des populations, ayant utilisé le support de la foi pour dynamiser et motiver leurs troupes et leurs militants. “Car sans la foi, la motivation des troupes est plus molle”, disait l’auteur.

Même s’il faut admettre que Hitler et Ben Laden constituent deux cas extrêmes, ils nous démontrent néanmoins à quel point, la foi sans raison peut être dangereuse et conduire à des scénari catastrophiques. 
Bien que les assassinats perpetrés par les escadrons de la mort et milices pro-Gbagbo ne soient pas de l’ampleur de ceux de Hitler ou de Ben Laden, il faut garder à l’esprit que si une solution définitive n’est pas trouvée dans les plus brefs délais, l’hécatombe macabre-notamment sur les populations d’ABOBO et ANYAMA-atteindra des proportions inimaginables. En effet, tout semble être mis en place pour se débarrasser de ces pauvres gens dont le seul “tort” est d’avoir massivement voté pour Ouattara. Abobo et Anyama sont les seules communes de Côte d’Ivoire sous couvre-feu exclusif pendant que les autres vivent tranquillement. Abobo et Anyama sont les seuls endroits où les rassemblements sont interdits ou réprimés dans le sang. Alors qu’à Yopougon, Koumassi et autres communes acquises à Gbagbo, des meetings sont quotidiennement organisés et rediffusés à la télé à des fins de propagande. Les habitants d’Abobo seraient donc devenus des “sous-hommes”, des “infidèles” qu’il faut absolument baillonner, persécuter, extirper voire assassiner? J’ai vraiment pitié pour ces pauvres habitants, à qui je dédie par ailleurs ces quelques vers.


Abobo la laide, Abobo la répugnante
Qu’as-tu fait pour mériter tant de haine
Abobo l’hideuse, Abobo la purulente
Pourquoi toujours tant de peine

Toi avec tes rues sales et mal bitumées
Nid de moustiques, de cafards et de rats d’égouts
Toi la marécageuse les jours de pluie
Mammelles des assoiffés de sang

Ils ne veulent plus de toi ni de tes enfants bâtards
Ils ont décidé de te purifier de tes souillures, de tes plaies puantes et purulentes
Ils sont déterminés à te délivrer du demon qui s’est emparé de ton âme
Ils veulent t’exhorciser malgré toi

Maudite sois-tu pour avoir couché avec l’étranger venu du nord
Avec le sang de tes enfants tu le paieras
Toi qui a osé défier ceux de l’autre bord
En cimétière ils transformeront tes habitats

Abobo la belle, Abobo la courageuse
Les pleurs de tes enfants resonnent au loin dans la nuit
Abobo la battante, Abobo l’obstinée
Ton combat ne sera point occulté.


Abobo serait-elle devenue la demeurre du diable qu’il faudrait à tous prix délivrer?
Aussi, la population Ivoirienne ou plutôt les partisans de Gbagbo sont en train d’être conditionnés pour les jours à venir. En effets, de nombreux témoignages stipulent que lors de rassemblements organisés par le clan Gbagbo, des bibles sont distribuées à la foule. Gbagbo lui-même ne se deplace plus sans un voire même deux pasteurs à ses côtés. Des personnages obscures comme Blé Goudé ne font plus de meetings sans brandir la bible et évoquer le nom de Dieu! Le chef d’état major de l’armée, le Général Philippe Mangou est fils de Pasteur et ne fait plus de déclaration télévisées sans terminer par une allusion au Dieu Créateur. Il ne se passe plus un soir en Côte d’Ivoire sans que des veillées de prières soient organisées par le clan Gbagbo pour soit-disant appeler sur lui la grâce divine. La RTI, télévision d’état, joue elle aussi brillament sa partition en montrant très fréquemment des messages de pasteurs  d’opérette qui déclarent à tout vent que la crise que vit la Côte d’Ivoire a une origine spirituelle. Tout ceci pour conditioner, abrutir, abêtir les populations, et surtout les préparer à se sacrifier pour sauvegarder le fauteuil de Laurent Gbagbo- l’”élu de Dieu”, le “Christ de Mama”, le “David Ivoirien”.
Je terminerai mes propos en invitant les présidents de la CEDEAO et de l’UA à envisager très rapidement une alternative  autre que celle de la voie diplomatique, car chaque jour qui passe est une victoire pour Gbagbo- l’ersatz de David. Chaque jour qui passe, sa foi en son destin d’élu du peuple Ivoirien grandit. Chaque jour qui passe, des personnes sont assassinées à Abobo et à Anyama. La balle est donc dans le camp des présidents de la CEDEAO et de l’UA ,car même un soulevement populaire- comme cela s’est vu en Tunisie et en Egypte- entraînera une boucherie des partisans de Ouattara par l’armée et les milices pro-Gbagbo.
Gile Farese
1- http://www.youtube.com/watch?v=5UdDX1K-hjU
2- http://fr.wikipedia.org/wiki/Adolf_Hitler
3- http://fr.wikipedia.org/wiki/Oussama_ben_Laden

Cri de detresse venant de williamsville

Je viens de recevoir ce message. Je ne connais pas le vrai nom de ce dernier. Il m'a entendu parlé à la radio: www.livestream.com/radiounite225Il m'a entendu défendre une cause.

Abidjan, le 20/03/2011, 03h26"
Cher Djamana Tigui,
je suis cloîtré dans dans un studio type bas quartier.
Je vis sûrement mes derniers jours. Peut être qu'avant que tu publie cette note à adresser à la France, à l'ONU, et aux USA, je ne serai plus de ce monde. Williamsville ce beau quartier qui m'a vu naître le 18/03/1976 à 17h à Adjamé.

J'y ai grandi et j'ai un BTS en Informatiques. par manque d'emploi, je me débrouille dans ce quartier en dépannant. Je ne suis pas Ivoirien mais Malien.
Mon père est né à AZAGUIE vers 1936. J'ai jamais sollicité la nationalité Ivoirienne étant fière d'être ce fils d'immigré et accepté.
Mais pourtant cette semaine a vu mourir et mon père et mes deux soeurs et mon petits frère chéri de 18 ans. Je te prie d'user de toutes tes connaissances pour faire lire mon adresse à ces pays.
Qu'ils sachent qu'au moment où ils décideront d'intervenir nous serons tous morts. Je ne crains pas pour moi car je suis mort depuis le jeudi où ma seule famille a été décimée.
je voudrais seulement que vous refusez que nos voisins, amis et familles continuent d'être tués dans l'indifférence totale. Aidez les je vous en conjure et ne faite pas deux poids deux mesures.
Nous nous sommes déjà morts. Que Dieu bénisse la justice".

Et toi Djamana, si d'aventure tu retrouvais mon corps n'oublie pas d'inscrire dessus" Il n'était pas Ivoirien et ne faisait pas la politique. ADIEU DJAM(comme on t'appelle affectueusement à la radio). Mon anonyme, on se verra au ciel. Et bonne continuation dans votre lutte pour la justice.

OUSBCISK

APPEL A UNE INTERVENTION MILITAIRE

APPEL A UNE INTERVENTION MILITAIRE EN COTE D’IVOIRE

Nous Jeunes de la Côté d'Ivoire, nous qui voulons le changement dans votre pays.
Nous sollicitons une aide Internationale pour une solution rapide à la crise qui endeuille notre pays de jour... en jour.
Combien de morts?
Combien de victimes?
Combien de pillages?
Combien de viols?
FAUT T'IL EN CORE D'IVOIRE?
Il faut que sa change, Nous vous demandons très solennellement de nous aider à sortir de cette crise, le peuple Ivoirien souffre.
Voulez vous voir la Côte d'Ivoire engloutie dans une guerre infinie que Laurent Gbagbo et son clan font subir à la population Ivoirienne?
Nous vous demandons pour une bonne fois une intervention militaire, car ce que vous craignez et vous ne voulez utiliser la force militaire à déjà commencer et même dépasser les limites.
TROP DE TUERIE, TROP DE MORT.
Vous qui avez la possibilité, le pouvoir d'agir, faites-le car le peuple se meurt.
Nous espérons vous avoir convaincu et que notre appel sera entendu.
Penser un instant à vos enfants, à vos familles et le bonheur de vivre.
SAUVER LA COTE D'IVOIRE

Numeros utiles

Numéros Urgence 

Je mets en note les numéros d'urgence comme ça au besoin on sait où les trouver. Merci de les compléter
ONUCI :
  • 46 00 01 60
  • 06 20 80 59
  • 20 23 80 59
  • 06 20 62 02
  • 46 00 01 66

Croix-Rouge:
  • 20 32 13 35 
 ...
NUMÉRO DE RALLIEMENT
  • 07 74 93 90 Famoussa Ouattara

Urgences RHDP

  • ‎55 25 34 84
  • 01 63 92 76
  • 57 38 21 04

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... NUMÉRO DE RALLIEMENT
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La guere a abidjan s'exporte en France aussi

Crise en Côte d’Ivoire : les Ivoiriens de France ne trouvent plus la paix
Reportage à Paris sur la façon dont ils vivent la situation







L’expression « loin des yeux loin du cœur » ne s’applique pas aux Ivoiriens de l’Hexagone. Bien qu’ils soient à l’abri des violences, qui minent la Côte d’Ivoire depuis trois mois, ils n’en demeurent pas moins préoccupés pour leurs proches restées là-bas.
 
Les discussions sur la crise ivoirienne sont vives à la sortie du métro Château-rouge. « Gbagbo ne partira jamais ! », lance Kamagacé Simali, un agent d’entretien de 60 ans en pleine conversation avec un de ses compatriotes. Ce père de famille partisan d’Alassane Ouattara s’entretient au téléphone jour et nuit avec ses enfants restés en Côte d’Ivoire. « Mes deux enfants de 13 ans et 18 ans sont à Abobo, là où il y a eu le plus de violences. 
La fois dernière, lors des affrontements, les balles sont tombées derrière ma maison. Les enfants m’ont appelé en pleurant parce qu’ils avaient peur. Plus rien ne vas », confie-t-il. « On ne peut rien faire on n’est complètement démunis. La côte d’ivoire appartient à tout le monde pas qu’à une personne.

Donc Laurent Gbagbo, n’a qu’à partir », ajoute t-il. Il n’est pas le seul à avoir vu sa vie chamboulée depuis le début de la crise ivoirienne. Tous sont préoccupés par la détérioration de la situation. Pis, désormais il leur est impossible d’envoyer de l’argent à leurs proches par les organismes de transfert d’argent.

Céline, maman de trois enfants, marche le long de la rue Mercadet-Poissonniers. Soucieuse, elle fait partie de ceux qui vivent dans l’Hexagone mais ont l’esprit ailleurs. « Je pense tout le temps à eux. Ma mère est malade je ne peux même pas lui envoyer de l’argent pour la soigner. 

Je n’arrive plus à manger ni à dormir », se plaint-t-elle. Originaire de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, elle est indifférente à la politique. « Je m’en fous que se soit Gbagbo ou Ouattara le président ! Tout ce que je veux c’est que tout ça s’arrête ! » Lâche-t-elle. « Quand j’en parle, j’ai les larmes aux yeux. Toute ma famille est là-bas. Les enfants ne peuvent plus aller à l’école. Ils m’ont raconté qu’hier encore des assaillants sont rentrés et ont tiré partout ». Voir un membre de sa famille tué est ce qui l’inquiète par-dessus tout. « Quand on meurt on ne revient plus. Pendant que les plus pauvres payent les pots cassés, Gbagbo et Ouattara vivent dans le luxe », dénonce-t-elle.
Des amitiés brisées
Si les partisans de Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara sont divisés en Côte d’Ivoire, ceux de l’Hexagone n’échappent pas à la règle. Ils sont nombreux à ne plus s’adresser la parole et à en venir aux mains pour défendre leur position politique.
C’est le cas d’Aïssata. Originaire du quartier de Treichville à Abidjan, cette coiffeuse établie à Château d’eau, hausse le ton face à ses collègues pour défendre fièrement sa position. « Je me bagarre tout le temps avec ma compatriote car elle est pour Gbagbo et moi pour Ouattara », lance-t-elle. « Cette histoire me rends malade.

Tout ce que je veux c’est que Gbagbo s’en aille ! Ouattara peut sortir et revenir quand il veut. Mais Gbagbo ne peut plus sortir du pays car il a peur de ne plus pouvoir y revenir. Alors c’est qui le garçon ? » Elle déplore aussi la mort de son ami qui a été tué par une balle perdue. « Chez moi les balles arrivent jusque dans la cuisine. Il n y a pas de voie chez nous, chacun fait comme il veut », ajoute-t-elle.
De même au parc Saint Lambert, rue Vaugirard, les accrochages sont récurrents entre babysitters. « Moi je suis cent pour cent pro-Gbagbo ! Je pourrais même mourir pour lui », crie Marine pour provoquer sa voisine assise à côté d’elle qui est pro-Ouattara. « Depuis cette élection, nous nous intéressons toutes à la politique. Je n’adresse plus la parole à mon oncle car il est pro-Ouattara », ajoute-t-elle. Rose, une autre ivoirienne qui vit en France depuis 12 ans, a vu « ses amis se déchirer alors qu’ils habitaient dans le même immeuble. Aujourd’hui, leurs relations sont détruites. C’est triste », déplore-t-elle.
« Je veux juste la paix »
Pour d’autres, évoquer la situation du pays semble même devenu un véritable tabou. Ils n’osent pas se prononcer de peur des représailles de leurs compatriotes qui seraient du camp opposé au leur. « Moi je ne suis pas dans ces histoires de politiques après ça fait que des problèmes », confie Abou qui gère un magasin de produits exotiques à Barbesse. 
Téning, une jeune ivoirienne d’Abobo, estime qu’elle est « venue avant tout en France pour travailler et aider sa famille restée au pays. Je n’ai pas le temps pour les bagarres à cause de la politique. Nous qui sommes ici en France on souffre encore plus que ceux restées la bas. On prie chaque jour pour eux et pour que tout ça s’arrête. Car nous sommes fatigués que nos frères se tuent entre eux. Je m’en fous de Gbagbo et de Ouattara ! Je veux juste la paix ! » S’écrie-t-elle.
Comme leurs proches en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens de France ne trouvent plus la paix. Tous espèrent pouvoir de nouveau mener une vie normale.
http://www.afrik.com/article22366.html

Alain Juppé: la force de l`ONU doit jouer son rôle plus efficacement

Le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, a estimé samedi que la force des Nations unies en Côte d`Ivoire "devrait jouer son rôle plus efficacement", rappelant que son mandat "permet d`utiliser la force", alors que les affrontements se multiplient dans le pays.

Depuis mi-février, les affrontements se multiplient à Abidjan entre insurgés pro-Alassane Ouattara et forces fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, qui refuse de lui céder le pouvoir, faisant craindre une guerre civile.
Les civils sont les premières victimes, et l`ONU a accusé les forces du camp Gbagbo d`avoir tué jeudi de 25 à 30 d`entre eux, évoquant un possible "crime contre l`humanité".
"En Côte d`Ivoire, l`Union africaine a pris ses responsabilités, elle a demandé à Gbagbo de s`en aller", a rappelé M. Juppé.
"La force des Nations unies sur place devrait jouer son rôle sans doute plus efficacement. Elle a un mandat qui lui permet d`utiliser la force si des confrontations ou des violences s`exercent", a-t-il souligné.
"L`étau que nous avons resserré autour du président Gbagbo va fonctionner, il faut qu`il s`en aille et laisse la place au seul président légitime Alassane Ouattara", a conclu le ministre des Affaires étrangères.
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur par la commission électorale de la présidentielle du 28 novembre 2010 et sa légitimité a été reconnue par la quasi-totalité de la communauté internationale.
De son côté M. Gbagbo, déclaré gagnant par le Conseil constitutionnel, refuse de quitter le pouvoir.

Scènes d'exode à Abidjan suite à l'escalade des violences

Des milliers d'habitants prenaient d'assaut samedi les gares routières d'Abidjan pour fuir les violences alors que la métropole ivoirienne était sous tension juste avant un "appel historique" promis par le camp du président sortant Laurent Gbagbo.

La crise née du scrutin de novembre entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, menace chaque jour de virer à la guerre civile. À Abidjan, les quartiers sont progressivement gagnés par les combats entre forces armées fidèles au président sortant et insurgés pro-Ouattara.
À la gare routière d'Adjamé (nord), la plus grande de la ville, comme à celle de Yopougon (ouest), une foule de familles, dont beaucoup de femmes et d'enfants, attendaient leur tour samedi matin pour monter dans des cars, emportant bagages, sacs et même appareils électro-ménagers, pour se "mettre à l'abri" dans leur village.

Certains avaient passé la nuit sur place, sans parvenir encore à quitter la ville.
"J'ai peur. Je quitte Abidjan pour me réfugier au village", a déclaré Marguerite, entourée de ses quatre enfants.
"La consigne est claire, il faut quitter Abidjan, on nous demande de partir", explique Tanoh, sans en dire davantage sur cette "consigne". "J'ai vu des cadavres dans mon quartier. Je ne supporte pas".
Depuis le début de la crise post-électorale, près de 500 000 personnes ont fui leur habitation, dont 200 000 ayant quitté Abidjan et 90 000 qui se sont réfugiées au Liberia, plongeant le pays dans une grave crise humanitaire, en particulier depuis la flambée des violences à la mi-février.
Appelé à céder la place par l'Union africaine, M. Gbagbo s'est dit vendredi prêt à envisager un "schéma de dialogue interivoirien" pour mettre fin à la crise mais n'a pas précisé ce qui pourrait selon lui être discuté.
Il a exhorté les combattants du camp Ouattara, des "rebelles" à ses yeux, à déposer les armes.
Son ministre de la Jeunesse, Charles Blé Goudé, chef des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo, devait tenir un meeting dans l'après-midi à Yopougon, considéré comme un bastion du président sortant.
Il avait promis lundi, après le dernier sommet de l'UA qui a consacré l'impasse politique, de lancer un "appel historique" à la mobilisation pour "libérer la Côte d'Ivoire".
Rien n'a filtré pour l'heure du contenu de ce message mais, par la voix du porte-parole de son gouvernement, Laurent Gbagbo lui-même a déjà interpellé la population.
Il a réclamé "une plus grande responsabilité et une plus grande collaboration" entre les citoyens et les Forces de défense et de sécurité (FDS), pour que "les présences suspectes" soient "neutralisées".
Dans Abidjan où la vie semblait dans certains quartiers suspendue, la tension était très forte. Les violences depuis le début de la crise ont déjà fait près de 440 morts, selon l'ONU.
Epicentre de la crise et base des insurgés, le quartier d'Abobo a été de nouveau la cible de tirs à l'arme lourde vendredi soir, ont rapporté des habitants.
"On a encore entendu des coups de canon vers 21h00 (locales et GMT), non loin de chez nous", a dit une résidente. "Comme chaque nuit, on vit dans la peur, enfermés chez nous. Je crois que je vais finir par quitter le quartier. Mais le problème, c'est que je n'ai pas de parents à Abidjan et je ne sais pas où aller".
Entre 25 et 30 civils avaient été tués jeudi, selon l'ONU, par des tirs de mortiers des "forces armées du camp" Gbagbo, suscitant une large réprobation internationale.
Le gouvernement Gbagbo a démenti toute implication des FDS et dénoncé un "complot" et une "synergie entre l'ONU, la France, les rebelles contre la Côte d'Ivoire".
http://www.lorientlejour.com//news/article.php?id=695136

samedi 19 mars 2011

Gbagbo :“Tout est accompli !”

Epitre n°1 à M. Laurent Gbagbo :/ “Tout est accompli !”
samedi 19 mars 2011


B
onjour monsieur le Past Président, 

 
J'ai décidé de vous adresser une épitre par jour, jusqu'à ce que vous quittiez le pouvoir d'une façon ou d'une autre. Je préfère vous le dire brutalement, parce que très souvent, les tournures diplomatiques sont source d'incompréhension. Combien de lettres vous adresserai-je avant l'échéance que je me suis fixée ? Une, deux, dix, trente, cent ? Je ne sais pas, mais qui vivra verra ! 
 

Monsieur le Past Président,
Je vous appelle ainsi parce que je sais que vous n'aimez pas les expressions du genre " ancien Président, Président sortant, ex-Président ", etc. Je le sais parce que l'un de vos innombrables conseillers à la communication, une connaissance à moi, a passé la moitié de la journée d'hier à expliquer à des responsables de l'AFP à Paris, qu'il déteste que les médias notamment français (les autorités et institutions françaises sont les souffre-douleurs de votre politique) vous appellent ainsi. Alors je ne vais pas vous fâcher en utilisant des termes que vous avez en horreur, même s'ils reflètent la terrible réalité. Je sais aussi que votre éternel procureur de la République du Plateau déteste aussi cette appellation. Je ne veux pas perdre une seule seconde de mon temps à me retrouver en face de lui ou en face de l'un de ses substituts, à répondre à des questions aussi vaseuses que creuses, donc je préfère vous appeler " Past Président ". Le terme " Past " a le mérite d'être à la fois beau et sans signification, du moins en français. Bref.

Monsieur le Past Président,
Je vous le dis aussi brutalement : vous me décevez. Vous le " woody " de Mama, le garçon pile de Gagnoa, le guerrier plein de Treichville, le rempart de Cocody, l'homme aux dix-huit trous, la fourmi magnan sur colatier, la bête noire de la France, vous, dis-je, vous annoncez un discours que vous n'arrivez pas à prononcer depuis près d'une semaine ! Vous me décevez. Mais en même temps, je vous comprends. Je vous comprends, car votre déception à vous est certainement plus grande que la mienne. En effet, vous aviez annoncé ce grand et historique discours le samedi dernier. Au moment où vous l'annonciez " pour les heures qui suivent ", vos combattants amenés par le patron de votre garde prétorienne, le général Dogbo Blé, lançaient l'assaut prétendument final sur Abobo, surnommé Badgad, et à juste titre.
Rappelez-vous, vos derniers combattants disaient ce jour-là, " ça passe ou ça casse ". Et ça n'est pas passé. Votre grand discours de Napoléon-le-Conquérant, vous l'avez soigneusement rangé dans votre poche de Général-Lee-le-looser. Vos combattants vous ont convaicu que ce n'était que partie remise, et vous avez encore remis l'adresse à la nation pour " les heures qui suivent ". Les heures qui ont suivi vous ont cependant surpris. Le " commando invisible " d'Abobo désormais bien visible dans la capitale économique a exporté sa tactique qui consiste à harceler et à tourmenter vos combattants de façon aléatoire et intermittente, jusqu'à leur étourdissement (c'est la technique dite du moustique mâle), en plein cœur de Yopougon, votre Yopougon. Quelle audace ! Le " commando invisible " désormais bien visible ne s'est pas arrêté là. Il a osé s'attaquer au camp de la CRS de Williamsville et s'est payé le luxe de s'y servir, et copieusement, en carburant. Depuis hier, il applique sa tactique du moustique mâle au Plateau (camp Galliéni) et à Cocody (RTI), les deux communes qui représentent tout ce qui reste de votre pouvoir chancelant.

Monsieur le Past Président,
Comment dans ces conditions, pouvez-vous parler à votre peuple qui vous aime tant et si bien que le 28 novembre dernier, il vous a si gentiment gratifié d'un lamentable 45 % ? Je le répète, je vous comprends. Vous êtes arrivé à ce point où vous voulez vous accrocher à n'importe quel petit espoir. Mais il n'y a même pas un millième de micron d'espoir qui puisse soulager votre conscience de commandant en chef de troupes combattantes. Hier, vous avez encore rangé votre discours car quelques heures auparavant, le Président Ouattara (excusez-moi, si je n'ajoute pas le qualificatif " Past ") a posé avec des dizaines d'officiers et de vrais et dignes, de notre armée nationale. Quelques minutes avant votre hypothétique discours, votre grand allié, M. Jacob Zuma, vous envoyait un violent pavé dans la mare de votre détresse croissante, en affirmant, solennellement au Parlement sud-africain que vous avez perdu l'élection et que vous devez dégager (excusez-moi pour ce terme, je l'emploie parce qu'il est à la mode). J'avais prévenu vos proches que M. Zuma vous utilisait pour connaître un rayonnement international personnel et négocier la place de son pays au sein des membres permanents du Conseil de sécurité. Comme toujours, enfermés dans le carcan de leur fanatisme, ils n'ont pas voulu décrypter sereinement, et vous avec eux, les positions sibyllines de M. Zuma. M. Zuma a utilisé une technique bien connue de vous : la boulangerie.

Monsieur le Past Président,
Je n'attends personnellement rien de votre discours. Mais j'attends que vous sortiez enfin de votre bulle désespérée et compreniez une chose pourtant si évidente, mais que vos yeux aveuglés par la détermination d'une lutte sans sens (vous avez perdu l'élection et vous le savez) ni lendemain, refusent obstinément de voir : tout est accompli !
A lundi, si Dieu le permet.

André Silver Konan
kandresilver@yahoo.fr

La révolte pour l'assaut final

Ivoiriens Ivoiriennes
il est temps de se révolte pour l'assaut final car dans vos maison vos champs vos bureau sortez pour l'assaut final sinon c'est les bombes qui vous trouverons dans ces lieux car personne ne viendra nous aider! 
La preuve est la !!! vive la cote d'ivoire et le PR ADO!!

Le commando invisible à 4 km du Palais Présidentiel?

Côte d’Ivoire, Après l’attaque du marché d’Attécoubé, le camp Gbagbo tremble : Le commando invisible à 4 km du Palais Présidentiel


Perché sur une colline que quatre kilomètres seulement séparent du palais présidentiel d’Abidjan, le marché d’Attécoubé n’est plus qu’une vaste carcasse fumante. 
Mercredi, des inconnus y ont mis le feu après que la population locale se fut attaquée au commissariat du Xe arrondissement, situé de l’autre côté de la rue. Peu auparavant, selon plusieurs témoins, les Forces de défense et de sécurité, loyales (FDS) au président Gbagbo, avaient ratissé le quartier et utilisé leurs armes contre la population.

«Les jeunes ont voulu résister», commente sobrement Yaya Balo, la main droite encore crispée sur son couteau de cuisine. Selon un mécanisme invariable, en vertu duquel répression militaire et résistance armée s’alimentent mutuellement, l’insurrection qui embrase Abobo depuis plus de deux mois se propage ces derniers jours à plusieurs quartiers d’Abidjan.
Quotidiennement, les incursions violentes de soldats et de miliciens pro-Gbagbo dans des zones favorables au président élu, Alassane Ouattara, suscitent des répliques du Commando invisible. Lequel, désormais, n’hésite plus à porter le fer contre les principales casernes des FDS ainsi que contre les barrages tenus par des jeunes patriotes. Quatre d’entre eux, apparemment soupçonnés d’avoir agressé le matin même deux militantes pro-Ouattara, ont ainsi été tués par balles mardi après-midi. De leur côté, militaires et miliciens pro-Gbagbo multiplient les opérations de «ratissage» dans les quartiers où vivent des populations originaires du nord de la Côte d’Ivoire ou des pays voisins. Ces derniers jours, une concession où résident des ressortissants burkinabés a ainsi été touchée par un obus aux Deux-Plateaux tandis que plusieurs maisons auraient, selon plusieurs témoins, été brûlées à Port-Bouët 2. Ce jeudi, peu avant midi, des obus tirés, selon plusieurs témoins, depuis une enceinte militaire, ont en outre fait au moins douze morts à Abobo.
«Armée de fortune»

Face au harcèlement des FDS, le Commando invisible, composé à l’origine de volontaires ayant pour seul objectif de restaurer la sécurité à Abobo, a depuis reçu le soutien de combattants plus expérimentés. Certains sont issus de l’armée régulière, d’autres viendraient des Forces nouvelles. Au fil des combats, mais aussi grâce à «des personnes de bonne volonté», ils semblent avoir récupéré suffisamment d’armes et de matériel pour opérer des incursions efficaces en territoire ennemi. «Nous pensons que cette armée de fortune, organisée autour de plusieurs réseaux qui ne sont pas forcément tous d’accord entre eux, compte aujourd’hui entre 1000 et 1500 hommes, confie un expert militaire européen, qui ajoute Ils n’ont probablement pas les moyens de faire tomber Gbagbo, mais on sent bien qu’ils parviennent, à la longue, à faire douter l’adversaire.»
Toujours retranchés à l’hôtel du Golf, Alassane Ouattara et son entourage se gardent bien à ce stade de revendiquer la paternité du Commando invisible. Depuis sa prestation de serment, le 4 décembre dernier, le président ivoirien cultive en effet cette image d’homme de paix qui lui réussit si bien auprès de la communauté internationale. Le moment venu, en outre, il n’est pas totalement certain qu’«ADO» soit en mesure de contrôler l’ensemble des factions qui ont pris les armes à Abobo.
«Il ne faut pas donner trop d’importance à ce Commando invisible», balaie le porte-parole du gouvernement, Patrick Achi, qui réfute tout lien avec la structure clandestine. Selon lui, l’option militaire n’est pourtant pas exclue si Laurent Gbagbo refuse de céder son siège présidentiel. «Deux options s’ouvriront alors à nous, précise-t-il. D’une part, l’Union africaine n’a pas exclu que la force d’intervention ECOMOG, qui a déjà préparé un plan pour prendre Abidjan, puisse être chargée d’intervenir. D’autre part, nous pouvons désormais compter sur les Forces républicaines de Côte d’Ivoire, qui viennent d’être officiellement créées par le président Ouattara.»
Cyrille Louis Lefigaro.fr

A tous les combattants engagés sur les forums

Ben Sano vous envoie ce message:
URGENT !!!
A tous les combattants engagés sur les forums pour l'installation effective du Président ADO au pouvoir,

je vous demande d'inonder les forums de posts, d'infos, de messages d'encouragement, car bcp commencent à trouver le temps trop long, à se décourager à cause des nombreux massacres de Gbagbo, et aussi pcque tout simplement, ils n'arrivent même plus à survivre (pas de travail, pas d'argent, pas de nourriture, insécurité totale, très grand stress..., en un mot la situation est devenue invivable).

 Mais nous ne devons pas nous laisser avoir pcque c'est justement ce que recherche la bête immonde, le monstre incarné par Gbagbo aujourd'hui. Il s'imagine nous avoir à l'usure en cherchant toujours à gagner du temps, peu importe le nombre de morts.

 Je vous assure que le gvt en est conscient et cherche à être prêt avant d'engager l'offensive qui fera partir définitivement le dictateur.
N'agissons pas dans la hâte comme en Libye ou après qq jours d'espoir, on est entrain d'assister à un retournement de situation au profit de cet autre dictateur qu'est Kadhafi.
Les FRCI doivent être sûres de leur coup avant de le lancer. Il y a un prix à payer, certes bcp trop lourd, mais c'est le sacrifice exigé pour qu'une aube nouvelle s'élève sur notre cher pays.
 ALORS COURAGE, COURAGE ET ENCORE COURAGE. LA FIN EST POUR BIENTÔT !!!

Fulam Al Baraka en colere!

Fulam Al Baraka Biankoum

NOUS GRATIFIE D'UN CES BEAUX COMMENTAIRE

Les 7 autres pays de l'UEMOA arrachent la signature de la BCEAO à gbagbo:
 Ce sont nos voisins, ils sont jaloux de nous.
Les 14 autres pays de la Cedeao reconnaissent ADO: Ils st manipulés par Sarkozy. L'UA envoie des experts et fini par dire que gbagbo a perdu: l'Afrique est une marionnette de la France et des USA. l'UE reconnait ADO: Les blancs veulent piller nos rechesses.
L'Onu certifie la victoire de ADO: Le monde entier en veut à notre belle CI.
 Mais quel est ce gouvernement qui n'a pas d'amis?
Ses voisins l'ont abandonné, l'Afrique lui tourne le dos et le monde le méprise. Et avec cela Darius a osé soutenir ds chat récent avec lui, que le gouvernement Ake Ngbo est le meilleur gouvernement de l'histoire de la CI parce qu'il résiste depuis 3 mois au monde entier.
Un gouvernement qui braque les banque, ferment les entreprises, bat le record de chomage, n'assure plu la sécurité de ses citoyens avec des tirs partout dans Abidjan, n'a plu d'ambassadeurs, tire sur des femmes, 800000 enfants ne vont plus à l'école, etc.
 Ce gouvernement est plus compétent que les gouvernement qui ont construit les ponts et échangeurs, les tours administratifs, les autoroutes, les universités,des centaines de lycées et collèges, éclairé 70% des localité de CI, donné des bourses pr former des milliers de cadres dont ceux de la LMP, etc....
Bref, Darius comme toujous, je te lance un appel fraternel! reviens sur terre! Vomis ta haine! prends la main tendue de la majorité des Ivoiriens, ne te laisse pas embobiné! Reveille toi!

UNIFICATION DES FANCI ET DES FAFN

Ministère de la Défense Guillaume Soro: Communiqué n° 017 du 17/03/11/Cab-Pm-Md/Pp relatif à l`ordonnance portant unification des forces armées nationales et des forces armées des forces nouvelles, et à la situation de la commune d`Abobo
L'Ordonnance n° 2011-002 du 17 mars 2011 prise et signée ce jour par Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d'Ivoire, Chef Suprême des Armées, consacre définitivement l'unification des Forces Armées Nationales et des Forces Armées des Forces Nouvelles.

L'Ordonnance stipule en ses :

Article 1er : Les Forces Armées Nationales et les Forces Armées des Forces Nouvelles sont regroupées en une armée unique dénommée "FORCES REPUBLICAINES DE COTE D'IVOIRE (FRCI)".

Article 2 : Pour la gestion des Forces Républicaines de Côte d'Ivoire, il est institué un Etat-major Général dirigé par un Chef d'Etat-major Général, secondé par un Chef d'Etat-major Général Adjoint.

SITUATION DE LA COMMUNE D'ABOBO

Alors que Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République, Chef Suprême des Armées, poursuit ses efforts inlassables pour mettre fin au drame des populations ivoiriennes, le clan du Président sortant se préoccupe d'endeuiller les familles ivoiriennes

En effet, ce jour a été choisi par les Officiers ci-dessous, pour faire couler encore et encore le sang d'autres innocentes personnes sur notre sol, dans les sous-quartiers : Bokabo, Ciné Cool et Marley de la commune d'Abobo.

Ce sont :
- Le Chef de Bataillon GNAHOUA Dablé du Groupement des Sapeurs Pompiers Militaires, Chef du Poste de Commandement.

- Les Lieutenants :
• NANE Bi de la Garde Républicaine ;

• ASSI Amon et ADJOUMANI Koffi Roger de l'Escadron de la Gendarmerie d'Abobo ;

• AGA, commandant la première Compagnie de la BAE.

- Les Sous-lieutenants :
• OKOU Serge et AYE Jelasse également de l'Escadron de la Gendarmerie d'Abobo.

- Le Sergent Chef KAMENAN, du BASA.

Cette boucherie a été mise en œuvre à l'aide d'obus de 120 mm et 82 mm, en présence effective du Chef d'Escadron SEKA Seka Anselme, homme de main de Madame Simone GBAGBO.

Bilan partiel du carnage : quarante (40) morts et soixante (60) blessés.

Le Premier Ministre, Ministre de la Défense, Monsieur Guillaume Kigbafori SORO, s'indigne et condamne avec la dernière énergie, cette autre méchanceté humaine.

Il en informe la Communauté Internationale et rassure l'ensemble des Ivoiriens que cet acte est un autre crime grave qui n'échappera, à n'en point douter, à la Justice Internationale.

Fait à Abidjan, le 17 mars 2011

P/Le Ministre de la Défense
Le Porte-parole
Capitaine ALLA Kouakou Léon



J'accuse l'ONU, l'Union Africaine, la CEDEAO...

Chronique diplomatique : COTE D’IVOIRE, j’accuse l’ONU, l’Union Africaine, la CEDEAO…
Comme au Rwanda, la COTE D’IVOIRE se dirige, si on n’y prend rapidement garde, vers un génocide et une crise humanitaire très grave...
Du 28 novembre 2010  au  28 février 2011 :Voici exactement trois mois que la République de COTE D’IVOIRE vit dans  la crise politique, la plus grave, la plus profonde et la plus aigue de son histoire :
En effet, l’élection présidentielle du 28 novembre 2010, censée mettre fin à dix ans de crise militaro-civile, a plutôt débouché sur un bourbier et presque sur la guerre civile, au moment ou je rédige ce texte.
Oui, l’heure est très sombre et très grave en COTE D’IVOIRE, qui est aux bords de la guerre civile, à cause :
Des tergiversations, des hésitations, des incompétences, des concussions, des suspicions, des intérêts courtisans et partisans, de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de l’ONU, de l’Union Européenne et des Grandes Puissances, et surtout de certains Chefs d’état africains, adeptes des dictatures, des faux complots et très attirés comme des mouches, par les richesses à piller de la République de COTE D’IVOIRE !
A titre d’exemple, ce jour 28 février 2011, le Panel des Chefs d’Etat de l’Union Africaine, sensé et supposé se réunir, ce jour-ci, pour définitivement trancher et clôturer ce Dossier ivoirien, ce Panel dis-je, vient de bénéficier, comme par miracle, d’une rallonge supplémentaire d’un mois (jusqu’en fin mars 2011) pour donner les conclusions définitives de ses travaux :
-Pendant ce temps les ivoiriens pourront s’entretuer…
- Pendant ce temps, des populations civiles, aux mains nues, meurent sous les balles assassines des milices et chiens de guerres étrangers de GBAGBO…
Selon des Partis politiques ivoiriens, les massacres et les préjudices sont déjà très énormes : environs mille(1000) morts, 3000 blessés et près de cent mille(100.000) déplacés et réfugiés…
-Pendant ce temps également, sur le terrain ivoirien, l’ONU est présente, avec plus  de dix mille(10.000) casques bleus…Elle est incapable et incompétente pour résoudre et faire face aux drames humanitaires, aux combats militaires, aux massacres et génocides qui pointent déjà, sur le ciel et sur la terre de COTE D’IVOIRE !
-Comment l’ONU, avec plus de dix mille personnes présentes, peut-elle être empêchée par des partisans de GBAGBO de faire normalement son Travail ?
-L’ONU, a-t-elle vraiment envie de bien faire son Travail (visites des charniers, découvertes des sites d’armes achetées sous embargos) en COTE D’IVOIRE ?
-Si l’ONU est si incapable, si incompétente et si nulle, pourquoi, a-t-elle accepté de s’engager dans ce très long et difficile processus ivoirien, ayant débouché sur de brillantes élections, qu’elle a certifiées et dont le Président sortant GBAGBO refuse d’admettre les résultats mondialement reconnus?
-L’ONU ne sait-elle pas que la fin d’une chose vaut mieux que son commencement ?
-L’ONU n’avait-elle pas prévu ce scénario, ce cas de force majeure que nous vivons actuellement ?
-Qu’est-ce que l’ONU fait pour installer rapidement le nouveau Président de la République élu, Son Excellence Monsieur Alassane Dramane OUATTARA ?
Selon moi, l’ONU a volontairement choisi d’échouer en COTE D’IVOIRE….
En un mot comme en mille, après avoir bien débuté en COTE D’IVOIRE, dans ce long processus de sortie de crise, l’ONU se retrouve à la fin, presqu’incapable, inactive et incompétente, tournant sur elle-même comme un serpent de mer ou attendant des résolutions de la CEDEAO et de l’Union Africaine, elles-mêmes presque prises en otages par certains Chefs d’Etat, des dictateurs et amis de GBAGBO,  qui se comportent en véritables gourous de sectes !
Face à l’ONU et à cette communauté internationale qui, par leurs hésitations, frisent l’incompétence notoire en COTE D’IVOIRE, il n’y a que le vaillant peuple ivoirien, qui certainement appuyé par des Militaires républicains (comme en Tunisie ou en Egypte), pourra lui-même, prendre son Destin en mains, en chassant le Dictateur GBAGBO et dénouer cette grave crise politique :
En effet, des manifestations populaires de rues ont débuté : Cette révolution ivoirienne qui vient de démarrer timidement, risque de donner rapidement des résultats, mieux que les tergiversations de l’Union Africaine et de l’ONU dont l’Histoire retiendra certainement leurs échecs en COTE D’IVOIRE aujourd’hui, comme hier au Rwanda !
En effet, comme les Rwandais, les ivoiriens viennent d’apprendre, malheureusement, que, face aux génocides, aux massacres et crises humanitaires :
 Il vaut mieux compter sur eux-mêmes que d’attendre indéfiniment la CEDEAO, l’Union Africaine, l’ONU et les Grandes Puissances, qui ont d’autres intérêts et d’autres chats à fouetter…
TANOH NIAMKE, Diplomate, Ecrivain,
Blogueur et Chroniqueur
Master in science of management for executives and special students.
Fondateur de Diplomatie Sans Frontières et
D’Ivoiriens Sans Frontières.